Shaykh AbderRazzâq Al Abbâd: Uthmân bn ‘Affân,qu’Allâh l’agréé, a dit: « je n’aime pas voir s’écouler un jour ni même une nuit sans contempler la parole d’Allâh », c’est à dire lire dans le mushaf.
Il, qu’Allah soit satisfait de lui, lisait beaucoup le Livre d’Allâh, et lorsqu’il fut tué, il se trouvait à lire le mushaf ouvert devant lui. Son sang gicla sur le livre et il tomba sur Sa parole {alors Allâh te suffira contre eux. Il est l’Audient, l’Omniscient} (trad relat).
Lorsque les assaillants encerclèrent Uthmân, sa femme dit: « que vous le tuiez ou l’épargniez, il vivifiait certes la nuit en prière avec une rakaa dans laquelle il réunissait le Qur’ân ».
Ô combien s’attriste le conseilleur devant la situation de beaucoup de gens en ces temps-ci, privés qu’ils sont de lire le mushaf et ce à cause de leur accoutumance à regarder leur téléphone. L’un d’eux s’attend-il au moins à mourir alors que la majeure partie de ce qu’il a engrangé sont ces regards portés sur le téléphone? Ou alors mourir alors que ses yeux sont posés sur ce téléphone?