An-Nasa-y rapporte d’après Abou Sa’id al-Khoudri (qu’Allah l’agrée) que le Prophète (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) dit : « Lorsque l’homme se convertit à l’islam puis parfait son islam (1-1), Allah lui inscrit toute bonne action accomplie auparavant, et toute mauvaise action sera absoute. Intervient ensuite, l’échange ; la bonne action sera récompensée de dix à sept cent fois sa valeur, et la mauvaise action par une mauvaise action identique sauf si Dieu la pardonne ».
Ce hadith indique que lorsque la personne se convertit à l’islam, elle sera récompensée pour toutes les bonnes actions qu’elle aura accompli avant sa conversion et toutes ses mauvaises actions seront absoutes à condition de parfaire son islam. Mouslim rapporte que Hakim ibn Houzam (rad) a dit : « J’ai dit au Messager d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) ! Vois-tu toutes les choses que je faisais avant l’islam telles que l’aumône, l’affranchissement ou l’entretien des liens de parenté, y a-t-il en ceci un récompense (divine) ? » Le Messager d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) dit alors : « Tu t’es convertit en conservant tout le bien que tu as fait auparavant ». Il dit : Je dis : « Par Allah, je ne laisserais rien de ce que je faisais avant l’islam sans le faire pendant l’islam ». A l’instar du hadith précédent, ce hadith prouve que les bonnes actions de l’incroyant seront récompensées si celui-ci se convertit à l’islam.
Certains disent que les mauvaises actions commises avant l’islam seront transformées en bonnes actions pour lesquelles il sera récompensé et ce, conformément au verset : « … sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre ; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux » (le discernement : 70)
Les exégètes « moufassiroun » divergent quant à la signification de ce changement selon deux avis :
Le premier : Ce changement se produit dans ce bas-monde, dans le sens où Allah a changé la situation de celui qui s’est converti de l’incroyance et de la désobéissance vers la croyance et l’accomplissement des bonnes œuvres. Ceci est l’avis d’Ibn ‘Abbas, ‘Ata, Qatada, ‘Ikrima et al-Hassan.
Le deuxième : Le changement se produit dans l’au-delà : chaque mauvaise action sera changée par une bonne action. Ceci est l’avis de Mak-houl, Ibn al-Mousayyab, ‘Ali ibn al-Housseïn et ‘Amr ibn Maymoun[1].
[1] – jami’ al-‘ouloum wal-hikam » d’Ibn Rajab 1/297
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
Les deux divergences ne sont en aucun cas une divergence, les deux ont raison, l’incroyant qui se convertira à l’islam gardera ses anciennes bonnes actions du temps de l’ignorance et de son incroyance jusqu’à sa conversion et les obtiendra également dans l’au-delà.
Ceci reste une logique simple, si à l’exemple : Le musulman qui effectue des bonnes actions (hassanate) peut les garder pour l’au-delà tout comme il est obtient dans l’ici bas. Cela signifie également que le convertie, garde ses anciennes bonnes actions du temps de son incroyance jusqu’à sa nouvelle croyance.
Mouslim rapporte que Hakim ibn Houzam (qu’Allah l’agrée) a dit : « J’ai dit au Messager d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) ! Vois-tu toutes les choses que je faisais avant l’islam telles que l’aumône, l’affranchissement ou l’entretien des liens de parenté, y a-t-il en ceci un récompense (divine) ? » Le Messager d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) dit alors : « Tu t’es convertit en conservant tout le bien que tu as fait auparavant ». Il dit : Je dis : « Par Allah, je ne laisserais rien de ce que je faisais avant l’islam sans le faire pendant l’islam ». A l’instar du hadith précédent, ce hadith prouve que les bonnes actions de l’incroyant seront récompensées si celui-ci se convertit à l’islam.
(1-1 : Le Prophète Mohammad (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) à dit : faîte ce que j’ai fait et dîtes ce que j’ai dit [du mieux que vous le pourrez]. Ça fait partie du Tawhid (l’unicité en Allah).
(1-1 Authentification de : faîte ce que j’ai fait et dîtes ce que j’ai dit : Hadith an-Nawawi numéro 9 : La responsabilité dépend de la capacité : Abou Hourayra Abd-er-Rahman Ibn Çakhr (qu’Allah l’agrée) a dit : J`ai entendu l`Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) dire :
« Ce que je vous ai défendu de faire évitez-le, et ce que je vous ai ordonné, accomplissez-le dans la mesure où cela vous est possible. Ceux qui vous ont précédé ont péri seulement par l’abondance de leurs questions et leurs divergences d’opinions à l’égard de leurs Prophètes ».
La signification du terme (mot) prophètes dans le hadith ci-dessus signifie : Messager et Érudit (al-Oulama).
Shaykh Haouli Nauredine.