Rectification de la Divergence Tafsir ibn kathir sur l’interdiction de
l’accomplissement de l’acte sexuel avec une femme pendant sa menstruation. Page 309.

Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

Sourate 2 verset 222 à 223 : Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. – Dis: «C’est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabiter avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient». Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Allah et sachez que vous Le rencontrerez. Et fais gracieuse annonce aux croyants!

Anas (qu’Allah l’agrée) a rapporté que les juifs, une fois qu’une femme avait ses menstrues, ne se mettaient pas à table avec elle et se séparaient d’elle. Les fidèles interrogèrent l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui), sur ce sujet et il lui fut révélé le verset sus-mentionné. Il leur ajouta: «Disposez-vous de vos femmes comme bon vous semble mais évitez l’acte charnel». Les juifs, entendant ces propos, s’écrièrent:
«Qu’a-t-il cet homme qui nous contrarie dans tout notre comportement?» Oussayd ibn Houdayr et ‘Abbad ibn Bichr vinrent transmettre les paroles des juifs à l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui), et lui dirent: «O Envoyé d’Allah, les juifs disent que nous ne devrons plus nous approcher de nos femmes!» Son visage fut contrarié au point où ils regrettèrent de lui poser une pareille question. Ils sortirent de chez lui. Ayant reçu un don de lait, il envoya chercher Oussayd et ‘Abbad et leur en offrit, et ils constatèrent par ce geste qu’il ne les en voulait pas.

En se référérant aux paroles du Prophète (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui), les oulama ont déduit qu’un homme peut avoir des attouchements avec sa femme qui à ses menstrues sans accomplir l’acte sexuel. (La masturbation en fait partie, elle devient halal c’est à dire la femme peut masturber son époux, tandis que cela devient détestable pour l’époux de masturbé son épouse lors de ses menstrues (1-A), Shaykh Haouli Nauredine) (1-A: D’après Ibn ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu), le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « La chose la plus détestée auprès d’Allâh, mais qui est permise, est le divorce. » (1-0 : Authentification du hadith par le Coran :
Rapporté par Abû Dâwoud, Ibn Mâdja et authentifié par al-Hâkim – Celui-ci a été considéré comme faible par Al-Albânî, jugé authentique par Shaykh Haouli Nauredine). [On prend l’exemple de ce hadith concernant le faîte qu’Allah peut détesté une pratique, mais qui en soit peut lui accordez une autorisation, Et Allah dit aussi : Il se peut que vous détestez quelque chose alors que c’est un bien pour vous. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est néfaste. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.
Sourate Al-Baqarah, v.216. [la masturbation de l’époux vers l’épouse pendant les menstrues devient neutre c’est à dire que ce sera à vous de choisir si vous acceptez de masturbé votre épouse pendant les menstrues ou pas en suivant la sourate al-baqara verset 216] shaykh Haouli Nauredine)

Masrouq (qu’Allah l’agrée) a rapporté: « J’ai demandé à Aicha (qu’Allah l’agrée): «Quelles parties du corps d’une femme qui à ses menstrues l’homme peut en disposer?» Elle répondit: «Tout son corps mais l’acte sexuel est interdit».

Suivant une variante, elle lui répondit: «Il peut disposer de la partie supérieure de son corps». (1-1)

On peut donc conclure que l’homme peut, durant la menstruation de sa femme, se mettre à table avec elle et partage le lit conjugal sans
aucune contestation. (1-1) (1-3)

Pour confirmer cela on cite ce hadith rapporté par ‘Aicha (qu’Allah l’agrée): «Durant mes mentruations, l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) me demandait de lui laver la tête, mettait sa tête contre ma poitrine et récitait le Coran». Selon un autre hadith elle a raconté: «me trouvant à mes mentrues, je prenais la viande d’un os et le
lui donnais, il en prenait même de l’endroit où j’ai déjà mangé. En plus, je buvais et lui passais le verre et il en buvait en posant ses lèvres sur
le même endroit du verre où j’ai bu». (1-1)

(1-1 : Oui, l’homme peut manger à Table avec son épouse et même s’il s’est se contenir dormir dans le même lit. (1-2) S’il ne peut pas se contenir, il lui est interdit d’obtenir son besoin par la partie basse (le vagin) mais peut obtenir par la partie supérieure de son corps (la bouche et/ou sa main (1-A). ; Si l’épouse s’est toujours refusé cet pratique (on parle seulement de la bouche) l’époux ne peut l’y contraindre, en revanche il suffit à l’épouse d’avoir accepté cette pratique la première fois qu’elle ne pourra plus lui refusé, sauf si l’épouse à accepter la première fois pour essayer seulement puis à eu un dégoût à cette pratique ce qui signifie que l’époux ne peut pas l’y contraindre non-plus, (1-3 : Si l’époux partage le lit conjugal avec son épouse durant ses menstruation, que l’un, l’autre ou les deux n’accepte pas la pratique de la partie supérieure (Seulement la bouche), (1-B: De plus, le Prophète صلّى الله عليه وسلّم dit :« Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui », et que l’époux oublie que son épouse à ses menstrues qu’il passe à l’acte en se plaçant derrière elle et pénètre le vagin ceci est pardonné auprès d’Allah (1-4 : et devra s’acquitter d’un demi-dinar s’il en à les moyens auprès d’un pauvre, (1-5 : si c’est un pauvre n’ayant pas les moyens il demandera seulement pardon à Allah même si cela était un oublie de sa part), une fois qu’il s’en souvient même pendant l’acte de la pénétration et qu’il en prenez plaisir, il devra s’arrêter et se retirer de son vagin (ont prend l’exemple sur celui qui prépare sa nourriture pendant ramadan puis oublie qu’il est en état de jeûne, boit et mange puis se souvient qu’il jeûne, s’arrête aussitôt de mangé et continue son jeûne car Allah l’à déjà pardonné en lui autorisant l’épreuve de faire par oublie et pas faire lorsque l’on se souvient,  Shaykh Haouli Nauredine)).

(1-A : Le sperme contiendrait des protéines, des vitamines (C et B12), et serait aussi potentiellement riche en minéraux (potassium ou magnésium (Il est interdit à l’épouse de consommé le spermatozoïde [peut effectuer la terminaison de la jouissance de son époux avec sa main, et doit éviter le liquide séminal avec sa bouche qui est le premier liquide qui ressort de l’urètre de l’époux) | Oui. Il existe plus d’une trentaine d’infections sexuellement transmissibles provoquées par des virus, des bactéries ou des parasites. La plupart d’entre elles peuvent passer par toutes les muqueuses : les yeux, la gorge, la bouche ou l’anus. (Source : Santé Magazine)

(1-B : Rapporté par Ibn Mâdjah, chapitre des « Jugements » (numéro : 2341) et par Ahmed (3/267). Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans « El-Irwâ’ » (3/408, numéro : 896) et dans « Ghâyat El-Marâm » (hadith 68).

Mou’adh (qu’Allah l’agrée) a rapporté qu’il a posé la même question à l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) et il lui répondit: «Tu peux disposer de la partie supérieure, mais vaut mieux t’abstenir» (1-2)

Toutes les opinions se concordent sur le fait de l’interdiction de l’accomplissement de l’acte sexuel avec une femme pendant sa menstruation, mais au cas où l’on fait l’acte, on sera tenu d’implorer le pardon d’Allah et de revenir à Lui. Dans ce cas, doit-on expier cette faute?


Deux opinions furent dites à ce sujet:

  • La première adoptée par l’imam Ahmed et les auteurs des Sunans, d’après Ibn Abbas, qui consiste à faire une aumône d’un dinar ou d’un demi-dinar. Ils se sont référés à un hadith rapporté par Ahmed:
    «Tout homme qui commerce avec sa femme après la cessation des menstrues et avant sa purification, fera une aumône d’un demi-dinar (1-4) (2-4)». (Ceux qui on ont les moyens payent cet aumône à un pauvre, le paiement est une forme d’expiation)
  • La deuxième opinion qui est celle de Chafi’i (qu’Allah lui accorde Sa Miséricorde) et la majorité des oulama, (1-5) rien n’incombe à l’homme, mais il demande le pardon d’Allah. (Les pauvres n’ayant pas les moyens seulement demande le pardon auprès d’Allah on tire l’exemple de ce hadith qui comfirme la parole du Shaykh ash-Chafi’i : la parole du Prophète (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) : que celui d’entre vous qui en a les moyens se marie.)
  • Ce qui en fait de preuve concernant les deux shaykh des deux écoles de Ahmad et Shafi’i (Rahimahoumou-Lahi Ta’ala) est la sourate 65 Verset 7 : Que celui qui est aisé dépense de sa fortune; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu’Allah lui a accordé. Allah n’impose à personne que selon ce qu’Il lui a donné, et Allah fera succéder l’aisance à la gêne. (Shaykh Haouli Nauredine) |

Selon Aboû Darr (qu’Allah l’agrée) également, quelques compagnons de l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui), lui dirent : « O Envoyé d’Allah, les gens les plus riches ont accaparé les récompenses, ils prient comme nous, jeûnent comme nous, de plus ils font l’aumône avec le surplus de leurs richesses ». Il répondit :
« Comment Allâh ne vous a pas donné de quoi faire L’aumône ? Dire ‹subhana Lâh› (Gloire à Allah) c’est une aumône, ‹Allâhu akbar›› (Allah est Grand), c’est une aumône aussi, et de même: , al-hamdu li Lâh (Louanges à Allah), la ilaha illa Allâh (Il n’y a d’autre divinité qu’Allâh›) Chaque fois que vous ordonnez le bien, c’est une aumône, et chaque fois que vous défendez le mal, c’est une aumône Chaque fois que vous faites œuvre de chair (2-4), vous faites une aumône ».
Ils s’écrièrent alors: « Comment, chacun de nous satisferait ses appétits charnels et mériterait par là une rétribution? » Il répondit :
« Voyons, celui qui assouvit ses appétits de façons illicite, ne se charge-t-il pas d’un péché ? De même celui qui les satisfait de façon licite, obtient une rétribution ».


«Une fois en état de pureté, disposez d’elles suivant les prescriptions d’Allah» Cette partie du verset comporte une recommandation aux hommes d’avoir des rapports charnels avec leurs femmes après leur purification car cet ordre fut donné après l’interdiction en commentant ainsi le verset.


L’opinion unanime des oulama stipule qu’on ne doit avoir de rapports sexuels avec la femme qu’après la cessation du sang et la lotion. 

Mais Abou Hanifa tolère à l’homme d’avoir de tel rapport si la période maximale de la menstruation se sera écoulée et qui est de dix jours. (Le Shaykh Abou Hanifa, rahimahu-Lah autorise l’acte sexuel si celle-ci ce termine sous 10 jours)
Après quoi l’homme peut la cohabiter avant même qu’elle ne fasse une lotion. Et c’est Allah qui est le plus savant. (La parole du Shaykh Abou Hanifa est (Hassan [Bon/correcte])) Ce qui prouve que sa parole est Hassan : Quand elles se sont purifiées, alors cohabiter avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient […] (Sourate 2 verset 222)


Quant à la purification, d’après Ibn Abbas, Moujahed et ‘Ikrima, elle doit être faite avec de l’eau.

En ce qui concerne la façon d’avoir des rapports avec les femmes,
Ibn Abbas (qu’Allah les agréés) a dit en commentant les paroles divines: «Suivant les prescriptions d’Allah»: «Il s’agit d’un seul endroit qui est le sexe.

Quiconque use un autre endroit, aura transgressé les ordres divins. Par 
ailleurs l’acte sexuel n’est permis qu’une fois la femme devenue pure, car Allah aime ceux qui se purifient et reviennent à Lui.


«Vos femmes sont comme un champ pour vous»

Ibn Abbas (qu’Allah les agrées) a commenté cela en disant qu’il s’agit uniquement de l’utérus étant considéré comme un champ où naît l’enfant, et de la façon que désire l’homme dans différentes positions à condition que ce soit dans un même endroit qui est la partie vaginale.


D’après Jabir (qu’Allah l’agrée), les juifs disaient que si l’homme se met denière sa femme pour accomplir l’acte sexuel, l’enfant nait louche. C’est à ce sujet que ce verset fut révélé.
D’après l’imam Ahmed. Abdullah ibn Sabit (qu’Allah l’agrée) a raconté: « J ’entrai chez Hafsa la fille d’Abdul Rahman ibn Abou Bakar et lui dis: «Je veux te poser une question mais j’ai honte». Elle lui répondit: «N ’aie pas honte ô fils de mon frère» Il lui demanda: «Il s’agit d’assouvir ses désirs en se tenant derrière la femme». Elle répliqua: «Oum Salama m’a raconté que les Ansars aimaient tellement les femmes. Les juifs disaient que si l’homme fait l’acte sexuel en se tenant derrière sa femme, l’enfant naît louche.

Après leur émigration à Médine, des Mouhajirines épousèrent des femmes médinoises (Ansariennes). L’un d’eux, voulant 
commercer avec sa femme en se tenant denière elle, elle refusa et lui dit: «je ne te le permets pas avant d’interroger l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui)» Cette femme vint chez l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui), ne trouvant que son épouse Oum Salama, elle la mit au courant. Oum Salama la pria de rester attendant l’arrivée de l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui). A son arrivée, comme cette Ansarienne eut honte de lui poser une pareille question, elle sortit. Oum Salama demanda au  Prophète (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) à ce sujet, il lui chargea de demander la femme, et il lui récita ce verset en ajoutant: «A condition que ce soit fait dans l’endroit désigné».

Dans le même sens, Ibn Abbas (qu’Allah les agréés) raconte que ‘Omar ibn Al-Khattab (qu’Allah l’agrée) vint trouver l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) en s’écriant: «Je suis perdu». En lui demandant la cause, il lui répondit: « J’ai eu la veille un rapport avec ma femme en me tenant derrière elle». L’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) garda le silence. C’est alors qu’Allah lui fit cette révélation: «Vos femmes sont comme un champ pour vous. Allez à votre champ comme bon vous semble»
Et il ajouta: «Que ce soit du devant ou de derrière, évite la partie postérieure et n’aie aucun rapport pendant la menstruation».

Plusieurs hadiths ont été rapportés à ce propos et dans le même sens. L’essentiel est de savoir que l’homme peut disposer du corps de
sa femme pour accomplir l’acte sexuel à condition d’éviter la partie anale. L’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui), entre autres hadiths, a dit: «Ayez de la pudeur. Allah n’a pas honte de montrer la vérité. N’ayez plus de rapports avec vos femmes par la partie anale».

A cet égard Abou Jouwairah (qu’Allah l’agrée) a raconté qu’un homme demanda à Ali ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) au sujet de rapports par la partie anale, il lui répondit: «Comme tu es vil, n’as-tu pas entendu réciter ces paroles d’Allah: «Vous livrez-vous à cette abomination que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous?» [Coran VII, 80].

Bref, on peut conclure que les rapports conjugaux doivent être faits dans la partie vaginale et jamais dans la partie anale, tel un grain qu’on sème dans un champ de labour.

Allah enfin exhorte les gens en leur disant; «Constituez-vous un capital de bonnes œuvres» et ceci en se conformant à ses ordres et en
s’abstenant des interdictions. Car les hommes doivent craindre Allah et savoir qu’ils Le rencontreront pour leur demander compte. Aux croyants et soumis, on annonce qu’ils obtiendront la plus belle récom-
pense.

Une autre interprétation a été donnée à ce dernier verset d’après Ibn Abbas (qu’Allah les agréés), il s’agit de prononcer le nom d’Allah avant tout acte charnel. En effet l’Envoyé d’Allah (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) a dit: «Lorsque l’un d’entre vous veut commercer avec sa femme, qu’il dise: «Au nom d’Allah» Mon Seigneur! Écarte-nous du démon et écarte le démon de ce que Tu vas nous accorder» Si un enfant naîtra de cette union, le démon ne lui nuira point» (Rapporté par Boukhari).

Et le prophète Mohammad (que la paix et la prière d’Allah soit sur lui) à dit : Celui qui passe par derrière (1-6) n’aura pas cru au message avec lequel j’ai été envoyé.

(1-6 : Derrière signifie par la voie anale. Shaykh Haouli Nauredine.

Catégories :Non classéÉtiquettes :